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vendredi 6 avril 2012

LA SOCIÉTÉ DU LAC RETROUVE SES TERRES, SUIT BOUKHATER DE PRÈS ET LORGNE SAMA DUBAÏ


On apprenait récemment, dans un communiqué de presse, que «la Société de promotion du lac de Tunis (SPLT) vient de récupérer 86 hectares sur un total de 110 hectares, spoliés par Sakher El Materi dans la région du Lac Nord de Tunis, en vertu d'un accord signé entre la Tunisie et deux sociétés immobilières saoudiennes » du groupe El Baraka de l’homme d’affaires Salah Kamel.

Rompant le silence depuis son départ de la Tunisie, suite à la chute du régime de Ben Ali, Sakher El Materi qui avait signé une promesse d’achat d’une partie des terrains, objet du communiqué de la SPLT, et avancé 7 MDT pour cette opération, a indiqué que «le terrain en question n'a jamais quitté la propriété de la société Al «Bouhaïra» malgré la promesse de vente et l'avance de six millions de dinars payée à la société. Un homme d'affaires saoudien serait derrière le non-accomplissement de la vente».

Restitution, suite à une décision de justice.
Contactée par nos soins, la SPLT a affirmé que le gendre de l’ancien président tunisien avait en totalité «acheté» 77 hectares qui ont été confisqués par l’Etat tunisien, dont 67 hectares dans la région de La Goulette (Banlieue Nord de Tunis) et dont font aussi partie les 48 hectares restitués et qui font, en partie, l’objet de l’accord signé avec le secrétaire d’Etat tunisien aux Finances. La promesse de vente en question, avait été signée entre la SPLT et la société «Le vieux port » de Sakher El Materi. Ridha Trabelsi, DG de la SPLT nous précise que cette promesse de vente avait, en son temps, tendu les relations entre l’Etat participant à 50 % la SPLT et le partenaire saoudien et avait presque failli rompre ce partenariat.

Le DG nous indique aussi que l’accord de restitution faisait, en fait, suite à une décision de justice, en date du 24 septembre 2011. Une décision qui faisait suite à un procès intenté par son entreprise pour «violence et lésion» en matière de contrats, la SPLT considérant que les ventes et les promesses de ventes ont été signées sous la pression. R. Trabelsi nous précise que ce procès fait partie de toute une série de 25 affaires portées devant la justice tunisienne, pour récupérer les 36 parcelles de terrain «achetées» par les familles de l’ancien président tunisien, entre 1999 et 2011, dont 93 de terres nues et le reste prêt-à-construire.

Bien avant la Révolution, et pour dissiper le malaise entre l’Etat tunisien et El Baraka, lors de la vente des 48 hectares à Sakher El Materi, une conciliation avait abouti à un don compensatoire de l’Etat à deux entreprises immobilières saoudiennes en Tunisie (Baraka Immobilière et Ibhar Immobilière), de 38 hectares dont la valeur serait plus grande.

Après la Révolution et «en signe de bonne volonté de continuer à investir en Tunisie» [On comprendra par la suite pourquoi], selon Ridha Trabelsi, la partie saoudienne accepte de revenir sur sa promesse de prendre les 38 hectares, en contrepartie de la restitution des 48 hectares. L’Etat tunisien reprendra pour son Trésor les 7 MDT avancés par Sakher El Materi, contribue à l’amélioration du patrimoine foncier de la SPLT et devrait engranger la moitié des bénéfices des opérations de viabilisation et de vente dans le cadre des activités de la SPLT où il est actionnaire, on le rappelle, de 50 %. Tout est ainsi bien qui finit bien.

Possible action en justice contre «Boukhater» et un œil qui lorgne les terrains de Sama Dubaï.

Signalons que la SPLT avait fini 2011 avec un résultat net (RN) de 6,8 MDT pour un chiffre d’affaires (CA) de 30,1 MDT. Des performances en baisse, depuis 2008 (CA de 51,5 MDT et RN de 2,5 MDT), malgré la hausse de 2008 due à la vente de terrain à la société Boukhater dont le gros chiffre impactera positivement les années suivantes, jusqu’à 2010. A l’heure actuelle, la SPLT voit même sa trésorerie chuter de 55 MDT en 2010 à 19 MDT. En cause, la baisse de son patrimoine foncier. La restitution des terres donne donc de l’air aux poumons de la SPLT.
Cette dernière se dessine même de nouvelles perspectives et voit, sous l’effet de la Révolution, plus grand. Ridha Trabelsi nous indique, à cet effet, que la SPLT a fait montre de son désir de reprendre le projet de Sama Dubaï, au cas où il deviendrait définitif que l’entrepreneur Emirati se dessaisisse du projet. La demande en a été officiellement faite, par lettre au gouvernement tunisien, en date du 5 octobre 2011. «Nous ne ferons pas dans l’immensité du projet initial, mais nous participerons au moins à une meilleure promotion de cette zone du Lac», précise le DG de la SPLT.

Ce dernier nous annonce aussi que son entreprise avait vendu 250 hectares à la société Boukhater qui devait réaliser le projet de «Sport City», pour un montant de 133 MDT. Un prix jugé «équitable» par le DG de la SPLT, même si c’est une vente qui reste en dehors des pures raisons sociales de la SPLT (la vente de terrains nus). «Jusqu’à présent, le projet de Boukhater n’a pas été réalisé et l’accord entre Boukhater et l’Etat tunisien n’a pas encore été exécuté», prévient Ridha Trabelsi qui ajoute que «nous nous considérons lésés». Devant cette situation, la SPLT a envoyé une lettre au gouvernement tunisien pour attirer son attention. Et Ridha Trabelsi de conclure que «une action en justice n’est pas à écarter».

Source : africanmanager

UNE ANNÉE “PARTICULIÈREMENT DIFFICILE” POUR L'ARTISANAT TUNISIEN


"Cadeaux de fin d'année", tel était le thème de l'Expo-vente organisées par l’Office national de l’artisanat. Depuis le 25 novembre, et ce jusqu'au 31 décembre, des artisans venus de tout le pays se sont donnés rendez-vous dans les villages artisanaux de Denden, Nabeul, Béjà et le Kef.

Pour l'occasion, celui de Denden s'est paré de 120 stands. Normalement, comme tous les villages artisanaux du pays (avec celui de Jendouba et de Kairouan), ces espaces abritent 161 ateliers et emploient chacun plus de 200 personnes.

"Cet Expo-vente vient couronner tous les efforts que nous avons consentis durant cette année particulièrement difficile", a confié Rim Marnissi, responsable de communication de l’Office National de l’artisanat. "L’office fait de son mieux pour soutenir les artisans et les aider à commercialiser leurs produits. Durant les mois passés nous avons organisé beaucoup de salons, le salon du mois du patrimoine, le salon de Sousse, entre autres, mais la situation politique et économique a gravement affecté le secteur", a-t-elle ajouté, sans pour autant donner de chiffres précis.

Salha, exposante en poterie, participe souvent à ces salons. Pour elle, ces salons sont une opportunité pour vendre, mais, comme la plupart des exposants, elle regrette l’absence des clients à la suite de la révolution. "Nous souffrions déjà de beaucoup de difficultés pour promouvoir nos produits avant la révolution", a poursuit cette élégante Tunisienne qui avoue son commerce déficitaire. "J’ai cinq employées et il m’est de plus en plus difficile de les prendre en charge". Elles reçoivent seulement une subvention de l’Etat qui est de 50 dinars par mois, confie-t-elle avant de poser : "Mais pensez-vous que c’est assez pour faire face aux difficultés de la vie ?"

Ecouler des articles de sports

Alors que le secteur emploie près de 350.000 personnes et participe à hauteur de 4% au PIB du pays, selon les statistiques du Commerce et du Tourisme, l'artisanat est jugé comme un vecteur de développement non négligeable pour les régions de l'intérieur. Mais, tout comme les autres secteurs, l’artisanat subit la crise de plein fouet. Les touristes se font rares (chute de 31,9% sur les onze premiers mois de l'année). Et la hausse du chômage fait baisser les ventes. D’autres ont carrément été contraints d’arrêter leur activité. Et plusieurs d’entre eux sont menacés, comme cette jeune femme originaire de Siliana.
Derrière son stand orné de bijoux en ambre, Raja a déclaré avec émotion qu’elle détient un diplôme d’informatique de l’Iset qui ne lui a pas servi à trouver un emploi. Elle a alors opté pour la création de bijoux d’ambre, afin de gagner sa vie tout en préservant le métier qui est une tradition familiale. "Je me suis mise à l’artisanat pour fuir le chômage, et me voilà encore une fois menacée. Vous voyez bien, qu’avec cette situation difficile, ce n’est pas évident. Je n’arrive plus à commercialiser mes créations et il n’y a plus de touristes pour les acheter" a-t-elle ajouté. Plus loin, Lamia, peintre artisane, une maîtrise de comptabilité, estime que "les Tunisiens doivent encourager le produit national. Cela permettrait de relancer le pays", avant de reconnaître qu'avec les "sit-in et les grèves, et surtout la baisse du niveau de vie", cela ne sera pas facile.

Livre blanc

Mahjouba, une créatrice du Bardo, aimerait aussi être soutenue par ses concitoyens. Cette fabricante de poteries berbères ne sait comment rembourser ses crédits dont la somme atteint jusqu’à 20.000 dinars et n’arrive plus à payer le loyer de son point de vente au village touristique Yasmine-Hammamet. Depuis 20 ans, elle observe l’évolution du secteur et a constaté l’arrivée "d’intrus » sur le marché. Selon elle, si certains prix semblent bradés c’est parce que certains produits seraient importés de Chine.
Face à cette concurrence déloyale, le développement du commerce équitable permettrait de promouvoir les petits artisans peu visibles. Cette proposition figure d'ailleurs dans le "livre blanc" de Mehdi Houas, le ministre du Commerce et du Tourisme. Il a également mis l'accent sur le développement de certaines filières, à l'image de la bijouterie, la tapisserie, la confection de vêtements sur mesure, les tissages, la passementerie et la céramique-poterie, tout comme la relance d'autres secteurs (la verrerie ou le travail du cuir par exemple). Autant de pistes à étudier qui pourraient permettre à ces artisans de ne pas laisser tomber leur art.

Source : leconomistemaghrebin

UN GRAND CARREFOUR D'AFFAIRES BTOB SE PRÉPARE À TUNIS


La Tunisie acceuillera un évènement d’envergure internationale dont on prévoit l’organisation du 28 au 30 novembre 2012. Il s’agit de «Carrefour d’affaires et de technologies», parrainé conjointement par l’API, l’UTICA, le CEPEX et la FIPA, et qui se veut une réelle plateforme dédiée à l’entreprise, c'est un grand espace où se rencontreront les décideurs avec des leaders de divers secteurs, qui présenteront leurs offres et demandes dans les secteurs innovants à fort potentiel de croissance, à savoir les secteurs mécanique, électrique et électronique, agroalimentaire, pharmaceutique, le plastique technique et plasturgique, le textile technique, les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Cet évènement, placé sous le signe «nouvelle Tunisie, nouvelles opportunités», vise l’intégration de l’industrie tunisienne dans l’espace économique euro-méditerranéen notamment à travers la connexion aux réseaux internationaux de la technologie et de l’innovation afin d’accroître la valeur ajoutée des produits manufacturés en Tunisie, et concrétiser des projets innovants à contenu technologique.
Les organisateurs se sont assigné comme objectifs de mieux faire connaître les atouts de l’entreprise tunisienne dans les domaines du partenariat et de l’investissement, donner plus de visibilité à la compétitivité de la Tunisie en tant que base régionale de production et d’exportation grâce au gisement de compétences exerçant dans le domaine des TIC, démontrer aux investisseurs provenant de divers pays d’Europe, d’Asie, d’Amérique, et du monde arabe, que la Tunisie demeure un site privilégié offrant des avantages compétitifs, un environnement propice à leurs affaires et un cadre réglementaire transparent.

Durant trois jours, les participants, professionnels et experts, disposeront d’espaces favorables à toutes formes d’échanges dans les différentes composantes du carrefour d’affaires et de technologies. En effet, trois espaces d’exposition, de partenariat international et de conférences seront aménagés.

Pour ce qui de l’espace d’exposition, il renferme un salon international du développement industriel avec la participation de 300 entreprises industrielles et de services tunisiennes intégrées dans le processus de l’innovation, outre un espace de l’innovation et de la technologie consacré aux prestations offertes par les parcs technologiques, les centres techniques, les centres de recherche, les mécanismes d’appui à la promotion de la technologie et à l’innovation, les universités, les associations d’inventeurs, les pépinières d’entreprises...

A ceux-ci s’ajoute un centre d’appui et de financement où seront présentés les services et conseils offerts par des organismes de soutien à l’investissement et des institutions tunisiennes de financement, le concours des institutions et programmes internationaux de financement à l’instar de la BEI, la Banque Islamique, la BAD, et des opportunités d’investissements dans les trois régions économiques (Nord-Ouest, Centre-Ouest, et le Sud). Ce centre comprend également des pavillons nationaux de soutien de pays partenaires de la Tunisie intéressés par le partenariat et l’innovation (France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas, Belgique, USA, Canada, Japon, Corée du Sud). Dans ce même centre sera mis en exergue le rôle des chambres mixtes de commerce et d’industrie dans le rapprochement des entreprises, dans des stands qui leur sont dédiés.

Par ailleurs, au sein des espaces-conférences, le grand débat sera focalisé sur le développement de l’industrie en Tunisie, débat animé par d’éminentes personnalités nationales et internationales du monde de l’économie, qui auront à se pencher sur l’importance de promouvoir l’image de la Tunisie dans l’espace euro-méditerranéen. Des workshops seront organisés également portant sur des thématiques axées sur la technologie et l’innovation, le développement régional et les PME.

Quant à l’espace partenariat régional, il sera consacré aux rencontres B2B, préprogrammées, dans un catalogue par des entreprises tunisiennes, à leurs homologues internationales (européennes, américaines, asiatiques et arabes).
La manifestation prévoit la participation de 15 mille professionnels dont 1.000 internationaux, de 500 exposants dont 300 industriels tunisiens et la programmation de 1.000 contacts B2B.
Malgré les aléas postrévolutionnaires, affichant un taux de croissance en dessous de zéro en 2011, en raison de la baisse drastique des activités extractives de phosphate et du secteur touristique, l’industrie manufacturière pour sa part n’a pas subi de choc notoire.
De plus, la compétitivité globale du pays, malgré un recul de 8 places en 2012, selon le rapport 2011-2012 du World Economic Forum sur la compétitivité mondiale, reste la plus compétitive du continent, occupant la 40e place sur la scène mondiale sur 142 pays analysés.
Au début de 2012, des signaux de reprise se font déjà sentir avec une croissance à la fois des importations de biens d’équipement, signes de reprises des investissements (+53,2% de déclarations d’intentions) et des exportations de produits manufacturés (+15,4%).

Source : tunisiefocus

ENVIRONNEMENT: PERFORMANCE TUNISIENNE DANS LE TRANSFERT DES TECHNOLOGIES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES


Participant aux côtés du Maroc et de l'Egypte, la Tunisie a enregistré les meilleurs résultats dans le cadre du "Med Test", un projet de transfert des technologies écologiquement rationnelles, a déclaré mercredi à la presse Monica Cargo représentante à Tunis de l'Organisation des Nations Unies du Développement Industriel (ONUDI).

Mme Cargo s'est intervenue lors d'une rencontre dédiée à la clôture de la phase pilote de "Med Test" et présidée par M. Mohamed Lamine Chakhari, ministre tunisien de l'Industrie et de la Technologie.
Le projet "Med Test" a regroupé en 2010-2011 quelques 43 sites de fabrication principalement des PME opérant dans sept secteurs industriels en Tunisie, au Maroc et en Egypte.

D'après le ministre tunisien, "MED TEST" cherche à prouver l'importance et l'efficacité d'introduire de meilleures pratiques et de systèmes de gestion intégrée dans l'industrie des régions du Sud de la Méditerranée à même de "réduire les coûts et accroitre la productivité et la performance environnementale".

Organisée par l'ONUDI et le Fonds mondial de l'Environnement avec l'appui de trois centres techniques, cette rencontre a été marquée par la félicitation de certaines entreprises tunisiennes opérant dans les industries du textile-habillement, de l'agroalimentaire et du cuir et chaussures.

Source : french

DOSSIER : LES CLÉS DU SUCCÈS POUR 3 PME FRANÇAISES QUI ONT TENTÉ L’INTERNATIONAL


« Préparer, Investir, savoir s’entourer et se faire accompagner ». Tel est le programme à mettre en place par les PME qui voudraient s'exporter, selon les trois sociétés françaises qui se sont réunies afin de confronter leurs expériences en matière d’internationalisation de leurs activités. Didier Plas, fondateur et dirigeant du Groupe Genitech, Patrick Deleau fondateur et dirigeant de Legal Suite, et Gérard Ayache fondateur et dirigeant de smartsy, ont tous pour point commun d’avoir visé l’International dès l’élaboration de leur projet d’entreprise.
Comme le résume Gérard Ayache : L’international n’est plus un pari mais une obligation naturelle. Voici les conclusions de cette table ronde. A méditer.

Un système puissant et pouvant être décliné en droit local pour Legal Suite, une technologie universelle de reconnaissance visuelle et de lancement d’applications interactives pour smartsy et de l’excellence logicielle pour laquelle il n’existe pas de frontières, grâce aux standards informatiques pour Genitech. Petite revue des conseils et réflexions tirées de l’expérience de nos trois dirigeants.

Préparer son offre au contexte International et s’adapter aux particularismes locaux

Les dirigeants présents ont tous insisté sur l’importance de préparer son produit ou son service à l’Internationalisation et également aux différents contextes locaux.
Dans le cas de smartsy, l’équipe s’est donné pour objectif d’atteindre le statut de « leadership International » dès la conception et le lancement de l’activité dans le cas d’une offre universelle et de mass market. Smartsy a également dû totalement adapter le nom de sa marque, sa signature et son logo au marché International et s’est entouré pour y parvenir de spécialistes reconnus. La société a ouvert simultanément plusieurs bureaux aux Etats-Unis l’une sur la Côte Est à Washington et le second sur la Côte Ouest dans la « Silicon Valley ». Elle prévoit de développer son activité vers les marchés émergeants et dispose déjà d’un bureau au Mexique.

Pour Patrick Deleau, Fondateur et PDG de Legal Suite, l’Internationalisation de son entreprise a fait écho à ses précédentes expériences professionnelles. Il avait déjà occupé différents postes de Directeur Juridique pour de grands groupes Technologiques Américains et Européens, avant de fonder sa société. Une expérience qu’il a mise à profit et qui a probablement beaucoup aidé à opérer les bons choix quand s’est posée la question de l’International (21% de ses 38 millions de licences vendues l’ont été en dehors de nos frontières). En 2006, Legal Suite s’implante donc au Canada d’où il pilote le marché canadien et une partie de la Côte Est et en 2007 l’entreprise ouvre un bureau à Bruxelles afin de servir la zone Benelux. L’arrivée sur la côté Ouest Américaine via un bureau dans la « Silicon Beach » à Santa Monica en mars 2012 complète cette stratégie. Patrick Deleau insiste sur le fait que pour réussir son Internationalisation, « Il faut avant tout savoir se remettre en question, s’adapter et faire oublier l’origine géographique du service ou du produit que l’entreprise va commercialiser, en s’adaptant par exemple à la culture et à la langue du pays dans lequel on désire s’implanter ». Aux USA, Legal Suite se présente par exemple comme un éditeur Européen, afin d’être mieux accepté par ses clients et ses partenaires. Enfin pour Patrick Deleau s’internationaliser supposait de pouvoir adapter ses lignes de progiciels aux différents environnements juridiques et d’apporter une innovation technologique.
Pour Didier Plas fondateur et dirigeant du Groupe Genitech, il faut savoir anticiper la capacité d’ouverture et d’adaptabilité dans le cadre d’une stratégie internationale progressive. Tout comme les deux autres entreprises, la capacité d’innovation a joué un rôle moteur dans le développement progressif de son groupe à l’International. Pour Didier Plas « Il faut que l’ouverture vers l’international fasse avant tout partie des fondements de l’entreprise, ce qu’il nomme le fameux ADN, sinon elle aura beaucoup de difficultés à se transformer pour évoluer dans un marché étranger. Produits, documentations, argumentaires… tout doit être pensé dès le départ dans une approche marketing ». Didier Plas remarque d’ailleurs que des efforts restent à faire en termes de marketing innovant. « En France, on est en retard sur le marketing innovant et plus axé sur la recherche, contrairement aux pays anglo-saxons qui ont compris plus tôt que l’innovation marketing primait sur l’innovation technologique en termes de compétitivité ».

En résumé, pour parvenir à aller au bout de ces différents challenges, l’entreprise devra faire face à de nombreux investissements en termes d’innovation, de dépenses marketing et commerciales, et enfin de recrutement.

Savoir s’entourer

S’entourer est fondamental pour réussir son implantation. Nos trois dirigeants se rejoignent sur la question de la « Personne Clé » qui va assurer le succès du développement d’une filiale ou d’un bureau. Son choix et son accompagnement sont majeurs pour que l’entreprise prenne le bon élan.

Les consultants sont également cités comme très important dans l’entourage de la société qui souhaite conquérir l’International. Ces spécialistes reconnus sont autant de consultants bien implantés et au fait des problématiques légales & commerciales. Ils sont les partenaires en amont pour une implantation réussie.

Didier Plas, dirigeant du Groupe Genitech a enfin pu compter sur des partenariats locaux afin de dépasser les frontières culturelles et décrocher des marchés dans certains pays étrangers. C’est le cas pour le Panama, où un partenariat réussi avec un distributeur très bien implanté, lui a permis de décrocher un important marché public dans ce pays.

Se faire épauler par les organisations d’aide à l’Export

Nos trois dirigeants ont pu compter sur des organismes tels que la Coface, Ubifrance, ou OSEO afin de disposer de garanties vis-à-vis de leurs futurs partenaires, mais également de mutualiser les moyens d’approches marketing et commerciaux. Les Voyages Export organisés sous l’égide des différents Ministères qui accompagnent les PME au quotidien leur ont permis de prospecter des marchés étrangers et de vérifier l’intérêt d’y intensifier leurs opérations et d’y ouvrir peut-être une future filiale.
Nos dirigeants sont tout de même critiques quant à l’engagement des financiers pour accompagner les PME. Pour Didier Plas, Fondateur et dirigeant de Genitech, « En France on a beaucoup financé les innovations matérielles en oubliant que les plus grandes capitalisations mondiales oeuvrent dans l’immatériel, et je crois que le problème est culturel ». « Lorsqu’on travaille dans l’immatériel, l’intangible, les financiers français deviennent frileux et les fonds d’investissements institutionnels calent ».

Source: ITchannel.info

LES NÉGOCIATIONS SUR LE PROGRAMME DE COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE ITALIE-TUNISIE


Mme Karima Gharbi, directrice générale au ministère de l'Investissement et de la Coopération Internationale a annoncé que la négociation entre la Tunisie et l'Union Européenne (UE) sur l'avenir du programme de coopération transfrontalière Italie- Tunisie, aura lieu en 2014.
Il s'agit d'un programme quinquennal (2009-2013), qui s'insère dans le cadre de la politique européenne de voisinage.
Il vise le financement de projets bilatéraux relatifs à des spécificités et des problématiques communes à la Tunisie et à l'Italie, telles que la lutte contre l'immigration clandestine, le maintien des habitants dans leurs régions, la promotion de la pêche, la protection de l'environnement, le développement des industries alimentaires et des énergies renouvelables.

Le programme de coopération auquel l'UE a consacré un budget de 25 millions d'euros (50 millions de dinars), cible la Sicile (5 villes italiennes) et 8 Gouvernorats tunisiens (Tunis, Ben Arous, l'Ariana, Béja, Bizerte, Nabeul, Jendouba et la Manouba).
Mme Gharbi qui est la première responsable de l'application de ce programme en Tunisie, a indiqué, lors d'un atelier de travail, organisé, mardi, à Tunis sur « la deuxième annonce des propositions des projets » que l'objectif consiste à prolonger la période de ce programme et de l'élargir à d'autres régions dans les deux pays".
Ce programme comporte deux volets dont le premier concerne les projets ordinaires (associations, pôles technologiques, universités et institutions gouvernementales) et le second, les projets stratégiques nécessitant des financements plus élevés, tels que les projets de lutte contre l'immigration clandestine et le traitement des flux des marchandises.
M.Karim Siala, conseiller pour la partie tunisienne a indiqué à la TAP avoir reçu 100 demandes pour les projets ordinaires dont 13 demandes seulement ont été acceptées (conformes aux conditions requises) alors que 60 demande relatives aux projets stratégiques ont été approuvées .

Source : babnet


TUNISIE: L'ALLEMAGNE CONSACRE 16MD POUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE


Le programme pacte pour l’emploi, lancé en partenariat avec le Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi(MFPE) et SEQUA, organisme allemand qui réalise dans le monde entier des projets de développement visant à promouvoir l’économie sociale de marché et la formation professionnelle, a bel et bien démarré le 01 janvier 2012 et se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2013.
14 mois de travail d’équipe entre des professionnels des deux bords, pour faire face aux difficultés auxquelles se heurte, le secteur de la formation professionnelle en Tunisie.
Ces difficultés sont multiples mais surtout structurelles. Parmi elles, l’augmentation du chômage durant la dernière année (près d’un million de chômeurs), dont 25% auprès des jeunes. Mais aussi la faible orientation vers les besoins du secteur privé, et la faible implication de celui-ci dans la conception et la mise en œuvre de la formation professionnelle. Le secteur souffre également du manque de formation des formateurs dans les centres, et des tuteurs dans les entreprises, et du manque de suivi des diplômés et de leur recyclage.

Ce programme de pacte emploi dispose d’un budget de 8 millions d’euros, entièrement accordés par le Ministère Fédéral des Affaires étrangères, et géré par SEQUA.

Six partenaires travaillent en coordination sur le projet, dont le Goethe Institut Tunisie, L’organisme de formation professionnelle du patronat Bavarois (BBW) et la Chambre de Commerce De Hambourg. Les six, sont mandatés pour conduire au total 4 projets.

Une coordinatrice du projet expose lors d’une table-ronde organisée ce matin à Tunis, les informations clés sur le programme : « L’objectif du programme est de contribuer à la stabilisation économique et au processus de démocratisation en Tunisie à travail des mesures de promotion de l’emploi et l’amélioration de la qualité de la formation professionnelle. Les groupes cibles sont les diplômés universitaires, les jeunes ayant terminé leur scolarité de base, jeunes en formation et les responsables de formation en entreprise. Les secteurs ciblés sont les énergies renouvelables, le tourisme et l’hôtellerie, la mécatronique automobile, la métallurgie, la plomberie et le textile », dit-elle.

Cette rencontre qui a réuni tous les partenaires du programme, a été l’occasion pour dévoiler la manière dont ont été choisis les centres de formation professionnelle qui vont profiter du programme. Les centres de formation ont fait, d’abord, l’objet d’une présélection, par le MFPE. Ensuite les partenaires allemands ont procédé à une mission de reconnaissance en visitant les centres « pour s’assurer de leur adéquation entre les besoins d’appui et les prestations potentielles », explique la responsable de coordination. La sélection se fait enfin, d’un commun accord avec le MFPE.

L’approche du projet, consiste à impliquer les organisations du secteur privé responsables de la formation professionnelle en Allemagne et créer un partenariat avec un centre de formation professionnelle en Tunisie.

Par ailleurs, l’appui accordé, se traduit par le renforcement des capacités humaines (cadres et formateurs), renforcement du dialogue et de la coopération entre les centres et leur environnement économique (entreprises et organisations professionnelles), mais aussi par la modernisation des équipements des centres, tout en travaillant sur le terrain pour générer de bonnes pratiques qui seront diffusées par le MFPE au sein du réseau, et alimenteront la stratégie nationale en matière de formation professionnelle.

Neuf centres ont été choisis. Deux à Sousse, un à la Manouba, un à El Hamma, un à Kebili, un à l’ariana, un à Ezzouhour, Un à Hammamet Sud et un autre à Tabarka.
«Concrètement, la direction de chaque projet est déléguée à un partenaire allemand qui coordonne directement les activités avec ses partenaires tunisiens. Tous les deux mois, chaque projet envoie à Sequa un rapport d’activité en allemand. Sequa prépare le rapport consolidé, au Miistère Fédéral des Affaires Etrangères, et prépare un rapport synthétique en français pour le MPFE. Le comité de pilotage réunit régulièrement les partenaires tunisiens et allemands pour faire l’Etat d’avancement », explique une responsable de l’AHK, un des partenaires allemands.

Pour sa part, le centre culturel allemand, Goethe Institut, s’occupe de former les jeunes en langue allemande. Un nombre de candidats sélectionnés, auront droit à 6 mois de cours intensifs « pour aider les jeunes chercheurs d’emploi à trouver un engagement , et procurer aux entreprises tunisiennes du personnel qualifié qui possède, en plus des compétences professionnelles des connaissance en allemand de niveau B1 », dit une coordinatrice du centre culturel.
Carina Simon, du BBW présente le centre bavarois et explique les raisons de cette coopération avec la Tunisie : « Le patronat allemand dispose dans chaque land allemand un organisme de formation professionnelle qui agit en premier lieu dans ses limites géographiques. Le BBW est donc essentiellement présent en Bavière, land le plus performant économiquement. Le patronat bavarois entretient des liens étroits avec l’UTICA, le pacte pour l’emploi offre un cadre idéal pour concrétiser cette volonté de collaboration entre les patronats de nos deux pays ».

Son rôle dans ce projet, est de former les formateurs, en électronique et textile. Le programme du BBW, prévoit d’envoyer des formateurs en mini stages de 3 semaines en Allemagne, mis à part les modules spécifiques inculqués à chaque groupe pour renforcer ses compétences. Ses partenaires actuels du projet sont les entreprises Draxlmaier, Kromberg Schubert et Leoni et le CSF en électronique de Sousse, et le CSF en soudure et outillage et plasturgie de Sousse, et le CSF en habillement de la Manouba.

Source : gnet.tn

DEUX PREMIERS MOIS DE 2012 POSITIFS POUR L’INVESTISSEMENT DANS L’INDUSTRIE


TUNIS, 27 mars (Xinhua) — Les investissements déclarés dans l’industrie tunisienne ont enregistré une hausse de 15,4% durant les deux premiers mois de 2012 par rapport à la même période de 2011, selon le dernier bulletin de conjoncture (février 2012) de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation ( APII).
Ces investissements ont atteint en valeur plus de 541 millions de dinars contre environ 469 millions (un dinar équivalent à 0,66 dollar) de dinars durant les deux premiers mois de 2011, d’après les chiffres de l’APII.
Les industries mécaniques et électriques, celles des matériaux de construction, de la céramique et du verre ainsi que les industries de cuir et chaussures ont observé les hausses les plus nettes en début de cette année enregistrant respectivement en valeur 122,9 MD, 82,3 MD et 35,2 MD.
Par contre, les investissements déclarés dans le secteur des industries agroalimentaires ont reculé dans les deux premiers mois 2012 de 12,4% avec en valeur 157,8 MD contre 180,1 MD en 2011, toujours selon le bulletin de conjoncture de l’APII.
La répartition des investissements déclarés en Tunisie durant la période janvier-février 2012 a révélé que le régime totalement exportateur a progressé de 31,3% contre 9% pour le régime autre que totalement exportateur.
Les deux premiers mois de l’année en cours a également enregistré une amélioration remarquable, soit 56% au niveau des investissements 100% étrangers déclarés dans l’industrie tunisienne face à un recul des investissements mixtes (-0,8%).
Les derniers chiffres de l’APII ont révélé que les exportations tunisiennes dans les deux premiers mois 2012 ont enregistré une évolution de 9,9% par rapport à la même période de 2011 avec en valeur près de 3 385 MD contre environ 3 100 MD en 2011.
S’agissant de l’emploi, "le mois de février 2012 a connu la déclaration de 334 projets correspondant à un montant d’investissement de 236.1 MD et des créations d’emplois au nombre de 7347", a précisé l’APII dans son bulletin de conjoncture.
Malgré les indicateurs probants des deux premiers mois de 2012 par rapport à l’année 2011, le mois de février 2012 a connu une baisse de 12,3% au niveau des projets à réaliser, une diminution de 22,6% au niveau des investissements déclarés et un recul de 2,3% au niveau des emplois à créer par rapport au mois précédent durant lequel 381 projets, 305,1 MD d’investissement et 7521 emplois ont été déclarés.

Source : afriscoop

LES PRODUITS TUNISIENS PRÉSENTS DANS 156 MARCHÉS ÉTRANGERS EN 2011


La présence des produits tunisiens sur les marchés étrangers a connu en 2011 une hausse de 80 destinations supplémentaires pour atteindre un total de 156 marchés étrangers, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère tunisien du Commerce et de l'Artisanat.
Les exportations tunisiennes vers les dix premiers clients se répartissent sur 30,7% pour la France, 21,6% pour l'Italie, 9,1% pour l'Allemagne, 4,4% pour la Libye, 4,3% pour l'Espagne, 2,8% pour le Royaume-Uni, 2,3% pour les Pays-Bas, 1,9% pour la Belgique et 1,5% pour les Etats-Unis d'Amérique.

D'après le premier responsable du CEPEX, le gouvernement tunisien a mis en place un plan d'action afin de "renforcer la présence des produits et services tunisiens sur les marchés traditionnels et émergents".

Parmi les marchés "géoéconomiques" prioritaires pour les exportations tunisiennes figurent essentiellement l'espace magrébin, les pays du Golfe arabe, l'Afrique sub-saharienne, ainsi que l'espace euro-asiatique (pays asiatiques et pays hors Union européenne).

Considéré comme stratégique pour les exportations tunisiennes, l'espace maghrébin (Maroc, Algérie, Libye et Mauritanie) " constitue une certaine extension du marché tunisien", toujours selon M. Hmam, indiquant que "la représentativité commerciale de la Tunisie est nettement forte au Maroc, en Algérie et en Libye".

Au titre de 2011, les exportations tunisiennes ont connu une hausse dans ces marchés maghrébins soit 42% en Libye, 15,8% en Algérie, 15,4% en Mauritanie et 10,4% au Maroc, selon un bilan du CEPEX transmis jeudi à l'Agence de Presse Xinhua.
S'agissant de la présence des produits tunisiens sur les marchés du Golfe arabe, les exportations tunisiennes ont visiblement progressé en direction des Emirats Arabes Unis avec une hausse de 37,4%.

La forte présence des produits tunisiens sur ces marchés s'explique par les spécificités de cet espace dont "un revenu personnel élevé, une ouverture sur l'étranger, une forte compétitivité, un positionnement stratégique outre une dynamique démographique intérieure issue de l'immigration", selon M. Hmam.

Selon les chiffres du CEPEX, 142 entreprises exportatrices tunisiennes ont ciblé en 2011 des marchés de l'Afrique sub- saharienne dont 33 marchés ont accueilli des entreprises tunisiennes, sachant que 21,4% des exportations tunisiennes subventionnées s'orientent vers l'Afrique sub-saharienne.

Ces chiffres encourageants et dénotant d'un début de relance n'ont pas caché une réalité pas encore rassurante puisqu'"au niveau de la pratique, les exportateurs tunisiens rencontrent plusieurs obstacles dont la liaison aérienne et maritime et la garantie de solvabilité", a révélé le Directeur-général du CEPEX.

Source :maghrebemergent

LE FORUM TUNISO-FRANCO-LIBYEN POUR FAIRE DE SFAX LA «BARCELONE TUNISIENNE»


Dans une ambiance fébrile et un climat des affaires emprunt d’effervescence et d’inquiétudes, s’est tenue le lundi 26 mars, la première journée du forum tuniso-franco-libyen de coopération, dans la ville de Sfax.
Organisé à l’initiative de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Sfax (CCIS), la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), le Centre d'affaires MBCI-Tunisie (centre d'affaire d'accueil et encadrement) et l'Association ASTRA (Association pour la Promotion des Relations Economiques Tuniso-Rhônalpines), ce Forum a pour but de valoriser les atouts de la ville de Sfax pour en faire une véritable «Barcelone tunisienne», selon Naamen Bouhamed (MBCI), modérateur du forum.
Ont également été présents à cette rencontre, Mohamed Ali Jendoubi, gouverneur de la ville de Sfax, Riadh Cherchir (association ASTRA), Kamel Kammoun (CONECT), Ridha Fourati (CCI de Sfax), Tarak Ali Ferjaoui (CCI de Tripoli – Benghazi - Misrata), Abdellatif Hmam (Cepex) et Jacques Torregrossa (UbiFrance).
Lors de cette rencontre, l’accent a été mis sur le rôle de la ville de Sfax dans le développement méditerranéen et l’importance de la création de relations triplement gagnantes susceptibles de se muer en de solides partenariats pour la restructuration de la Libye post-révolutionnaire.
Selon Jacques Torregrossa quelque 250 entreprises françaises s’implanteront en Libye d’ici la fin de l’année 2012.
Le programme de cette manifestation, à laquelle prendra part une délégation de chefs d’entreprises françaises en visite à Sfax, comporte des rencontres d’affaires B2B entre près d’une centaine de chefs d’entreprises et d’hommes d’affaires tunisiens, français et libyens, mais aussi des visites d’entreprises de la région.
Source : businessnews

ECHANGES ALGÉRO-TUNISIENS : DES PARTENARIATS EN PERSPECTIVE


L’Hôtel Royal a abrité, mardi, plusieurs ateliers de contact et de mise en place de partenariats ou d’opportunités d’affaires dans les secteurs de l’habitat, de la construction et des équipements de service entre une délégation d’une vingtaine d’hommes d’affaires tunisiens et algériens, rencontre qui a été élargie à la participation des opérateurs économiques des autres régions du pays.

Selon M.Riad Bezzarga, directeur de la représentation commerciale tunisienne, «la présence dans la capitale de l’Ouest du pays d’hommes d’affaires tunisiens accompagnés lors de leur séjour par l’ambassadeur de Tunisie à Alger est organisée en prévision de la journée d’information programmée en juin prochain à Tunis». Elle va traiter, en présence d’une forte délégation algérienne, des investissements tunisiens en Algérie. Lors du point de presse, le diplomate a évoqué la portée d’une telle rencontre pour une relance des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays pour lancer les jalons de la mise en place d’un grand marché commercial maghrébin.

Par ces ateliers de groupe, il est question, durant ces deux jours, du renforcement des relations économiques entre les deux pays ainsi que des prises de contact avec les opérateurs économiques algériens pour des opportunités d’affaires ou de partenariats d’affaires dans les créneaux de l’habitat, des services et de la construction. Il a présenté, à cette occasion, les statistiques de la balance commerciale entre la Tunisie et l’Algérie, qui est estimée à plus de 1,5 milliard de dinars répartis entre 896 millions de dinars pour le volet des importations et 656 dinars pour celui des exportations.

Pour ce qui est des exportations algériennes vers la Tunisie, elles sont constituées de 90% de produits énergétiques alors que les exportations de la Tunisie sont de l’ordre de 48% de produits mécaniques et électriques et de 16% en produits alimentaires. Lors de son séjour à Oran, la délégation tunisienne visitera le premier salon de l’habitat, de l’aménagement et des services, qui se tient au CCO.

Source : elwatan

LES OLIVES DE TUNISIE TRITURÉES À BÉJAIA SAUVENT LA SAISON OLÉICOLE ALGÉRIENNE


La saison oléicole était très redoutée par les professionnels en Algérie. Elle n’est finalement pas si catastrophique. Une partie de l’explication vient de l’importation d’olives tunisiennes dans la wilaya de Béjaia. Les oléifacteurs ont pu travailler à flux tendu. Mais cela a provoqué une polémique sur les chiffres de production. 11% de baisse seulement en 2011-2012 pour la chambre d’agriculture de Béjaia. Au moins 50% pour le patron de la fédération algérienne de l’olive.

Le bilan de la saison oléicole est contrasté pour la Fédération algérienne de l’olive. Son porte-parole, M. Khodja Bachir, a affirmé, dimanche, que la production dans la wilaya de Béjaïa était d’à peine 6 millions de litres. «Je défie quiconque de démontrer le contraire.» Cependant, il dit ne pas contester les chiffres officiels pour une raison bien simple : «A l’instar des huileries des wilayas de Guelma, de Skikda et de Tizi-Ouzou, celles de Béjaïa ont eu à triturer des olives venues de Tunisie à bord de semi-remorque.» Une production, qui est ensuite écoulée sur le marché local. «A raison de 400 dinars le litre, soit un peu plus de 2,80 euro, forcément cela intéresse nos amis tunisiens», a-t-il indiqué. Les olives tunisiennes, rentrées par voie terrestre, sont venues, d’une part, combler un déficit et faire fonctionner, d’autre part, des huileries dont certaines continuent à triturer en cette fin du mois de mars. Au début les techniciens de la DSA ou de la Chambre d’agriculture de Béjaïa avaient tablé sur une mauvaise récolte en raison des périodes de pics prolongées de chaleurs et d’incendies. Périodes, qui avaient provoqué d’importantes chutes de fruits et une maturité précoce, alors que les estimations à la floraison étaient encourageantes.
«Ce n’est finalement pas une si mauvaise année», a rétorqué M. Hocine Oussalah, le SG de la chambre d’Agriculture de Béjaïa, joint par téléphone ce dimanche 25 mars. La phrase en dit long sur l’état d’esprit, qui avait régné ces derniers mois, auprès des différents acteurs du secteur oléicole. Les prévisions étaient alarmistes. Qu’ils s’agissent des quelques 7000 agriculteurs, qui activent dans la filière ou des institutionnels dont les techniciens de la direction des Services agricoles, tout le monde avait tablé sur une campagne oléicole catastrophique.
«On craignait de revivre la même campagne que celle enregistrée en 2006-2007 avec seulement quelque 4,38 millions de litres d’huile», a confié M. Oussalah. La production est désormais de 14,2 millions de litres d’huile, soit une baisse de seulement 11% par rapport à l’année dernière.

Pour la fédération algérienne la baisse est de 50% à Béjaia
Mais le porte-parole de la Fédération algérienne de l’olive, M. Khodja Bachir, persiste et signe : «la chute de la production oléicole à Béjaïa est plus importante et dépasserait allègrement les 50%. Encore une fois, je ne disconviens pas que la production ait augmenté avec les olives, venues de Tunisie. Les oléifacteurs connaissent toutes les variétés d’olives locales. La moitié des olives triturées vient du pays voisin.»
Toutefois, les facteurs, qui expliqueraient en partie le recul de la production, sont partagés par nos deux interlocuteurs, à quelques nuances près : «La chute des fleurs causée par les pluies de mai et juin», «le gaulage des olives» -mode de cueillette à l’aide d’une longue perche- destructeur des pousses appelées à fructifier l’année d’après, «le cycle physiologique de l’arbre alternant la production du bois et celle des boutons floraux, le manque d’entretien de vergers oléicoles», concernant notamment les opérations de fertilisation, de taille et de labours.


Pour M. Oussalah, il est difficile dans les conditions de conduite actuelle -système de type pluvial, pratiques culturales ne préservant pas l’intégrité du fruit et de la production future, insuffisance de taille, etc.)- de garantir des niveaux de production et des rendements adéquats et non fluctuants.

Pour M. Khodja de la Fédération algérienne de l’olive, les facteurs les plus importants sont lies à l’être humain. «Non seulement l’Algérie n’a pas amélioré sa production, mais la baisse des rendements qu’elle enregistre ne manque pas d’être inquiétante : d’abord, par la perte de richesse qu’elle provoque, dans un pays où les ressources agricoles s’accroissent moins rapidement que le chiffre de la population. Ensuite, parce que le prix de revient au quintal devient vite prohibitif, lorsque la production par arbre diminue. La récolte, notamment, s’avère très onéreuse sur des arbres peu chargés. Avec la concurrence de l’huile de graines, notre oléiculture serait vite acculée à une situation critique si les mesures nécessaires n’étaient prises rapidement.»

Il a expliqué que dans de nombreuses régions de Kabylie, l’olive tend à devenir plutôt un produit de cueillette qu’une denrée culturale. Toutes les parcelles de culture difficile, à rendements réduits, sont, selon lui, abandonnées car leur rentabilité n’est plus en rapport avec le niveau de vie actuel. Ce qui se passe en Kabylie est sans doute moins prononcé que dans les autres régions, mais, là aussi, il constate une évolution inquiétante.
Quelque 10 tonnes d’huile exportées pour 300 000 importées
Les statistiques officielles accusent une production moyenne de 35.000 tonnes d’huile de 2000 à 2008, ce qui donne à l’Algérie la 8ème place avec 1,2 % de la production mondiale, a indiqué M. Khodja Bachir de la Fédération algérienne de l’olive. En ce qui concerne les olives de table, l’Algérie se classe 6ème avec une production moyenne de 90.000 tonnes, soit 4,5 % du tonnage mondial.

Au total, les 17,6 millions d’oliviers algériens, en rapport, produisent 262.500 tonnes d’olives, soit environ 15 kilogrammes par arbre. Les autres pays du pourtour méditerranéen échappent au phénomène d’alternance par de meilleures pratiques culturales, lesquelles atténuent significativement les écarts constatés chez nous. Les bonnes pratiques permettent, a-t-on souligné, de passer de 20 kg par arbre à 80 kg. Le rendement moyen des olives en huile est de 13 % et celui d’un arbre de 2 litres d’huile, chiffre très bas, mais sensiblement égal à celui de la productivité moyenne des oliviers d’Europe.

Par rapport au nombre des habitants, cette production oléicole ne représente guère qu’un (01) litre par tête et par an ; en Kabylie, il est de 9 litres par an et par habitant. Un taux proche de la consommation de l’huile d’olives en Grèce ou en Espagne, a affirmé M. Khodja. A cette ration, il faudrait ajouter la différence entre les importations d’huiles de graines et les exportations d’huiles d’olives, qui sont presque nulles, pour la période 2000 à environ 10 tonnes pour les exportations et 300.000 tonnes pour les importations, soit une différence insignifiante qui vient parfaire la consommation intérieure.

En 2007, l’Algérie aurait donc consommé environ 300.000 et 25.000 (le total est de 325.000 tonnes d’huile) soit environ 9 litres d’huile par habitant. «Ce chiffre correspond à celui fourni par le conseil oléicole international et peut être considéré comme vraisemblable», a confirmé, M. Bachir Khodja.

Source : maghrebemergent

TUNISIE: LES DIFFICULTÉS DES INVESTISSEURS PORTUGAIS AU CENTRE D'UNE RENCONTRE À TUNIS


Des hommes d'affaires portugais ont indiqué, lors d'une rencontre organisée par le Conseil d'affaire tuniso-portugais (présidé par Hichem Elloumi), vendredi 30 mars, que "les difficultés logistiques, notamment celles observées au niveau du port de Radès, qui accapare plus de 80% des échanges maritimes de la Tunisie, constituent une entrave majeure à la compétitivité économique du pays. Ils estiment que «la Tunisie est en train de perdre de sa compétitivité et de son efficience logistique, avec une moyenne journalière de 15 navires chargés en marchandises qui restent en rade».

Certains participants ont évoqué le problème de la lenteur des procédures administratives, insistant sur l'impératif d'en définir des solutions adéquates. D'autres investisseurs ont exprimé leur inquiétudes face aux problèmes sociaux auxquels fait face la Tunisie.
Du côté tunisien, on a essayé de rassurer les hommes d'affaires portugais et de leur proposer l'accompagnement et l'assistance nécessaires pour résoudre leurs problèmes.

Mohamed Najib Bouraoui, directeur principal à la FIPA a rappelé que les 44 entreprises portugaises installées en Tunisie représentent un investissement total de 800 millions de dinars tunisiens, et emploient environ 3.000 personnes.

Pour sa part, Hichem Elloumi a fait savoir qu'en 2011, le volume des exportations tunisiennes vers le Portugal s'est élevé à 100 MDT alors que les importations ont avoisiné les 300 MDT. Il a annoncé dans la foulée qu'un Forum d'affaires tuniso-portugais se tiendra en Tunisie en mai prochain dont est de créer une nouvelle dynamique d'investissement et de mettre en valeur les incitations offertes aux investisseurs étrangers.

A noter qu'une vingtaine d'hommes d'affaires tunisiens et portugais, ainsi que des représentants des structures publiques concernées (FIPA, CEPEX...) ont pris part à cette rencontre.

Source : WMC/TAP

LA TUNISIE FAIT LA PROMOTION DE SES PRODUITS BIOLOGIQUES :


(Agence Ecofin) - La Tunisie est le deuxième pays africain de produits agricoles biologiques, après l’Ouganda, en termes de superficies.
Pour la troisième année consécutive s’est tenu du 22 au 25 mars, le salon de l’Agriculture biologique et des industries agroalimentaires «BioExpo 2012» au centre international des expositions Soukra près de Tunis.
L’agriculture biologique en Tunisie, démarrée dans les années 80, ne s’est développée qu’à partir de la fin des années 90 avec notamment la structuration du secteur à travers l’adoption d’une loi sur l’agriculture biologique en 1999. Les agriculteurs bénéficient de mesures de soutien comme une subvention de 30% sur les équipements et de 70% sur les frais de contrôle et de certification sur une période de 5 ans.
Selon le ministère de l’Agriculture, les exportations des produits agricoles biologiques ont atteint 89 millions de dinars en 2011 (environ € 44 millions), en hausse de 20% par rapport à 2010. L’huile d’olive, les dates et les fruits et les légumes constituent les principaux produits d’exportation, presque exclusivement destinés au marché européen. Les oliveraies représentent 68% des superficies agricoles biologiques en 2010 (environ 120000 ha sur 175000 ha), puis les arbres fruitiers (5857 ha), les céréales (1783 ha) et les dates (1024 ha). Les superficies auraient été portées à 245000 ha fin 2011 et devraient attendre 500000 ha en 2016.
L’agriculture biologique africaine avec un peu plus d’un million d’hectares certifiés biologiques ne représente qu’environ 3% des superficies mondiales et concerne environ 500000 producteurs. En 2009, l’Ouganda y consacrait 226954 ha, la Tunisie 167302 ha et l’Ethiopie 122727 ha. La production africaine est en majorité destinée à l’exportation avec l’Europe comme principal marché.